Comme trop souvent, le patrimoine local est mal connu, voire méconnu. AMPP a donc entrepris de valoriser son patrimoine lors d’une réunion publique organisée le Jeudi 26 Mai 2022 à 20h dans la salle polyvalente de la commune.
6 thèmes furent abordés autour de l’Église St Martin, du château de Miremont, des Croix de chemin, des Fours banaux, de la Chapelle de La Bruyère, et des Fours à Chaux.
En introduction, AMPP a rappelé quelles étaient ses missions d’entretien, d’animation des lieux et de constitution d’archives de ce patrimoine.
Église St Martin du XII° siècle remaniée au XV°. Restauration en 2006-2009 pour faire apparaitre des peintures du XV°
Château de Miremont
Forteresse médiévale, sur une position stratégique, poste frontière avec l’Aquitaine Anglaise. Château actuel du XIV°, classé IMH depuis 1973.
Quatre familles se sont succéder à Miremont: les Miremont (<1050-1347), les St-Exupery (1347-1576) , les Bourbon-Malauze (1576-1746) et les Simiane (1746-1793). A la Révolution, le domaine est confisqué comme bien National et revendu en lots. Le dernier propriétaire privé fut la famille Lapeyre qui en fit don à la commune de Chalvignac en 2003.
L’animation du lien est axée sur une fête médiévale et sur un sentier de randonnée constitué de neuf étapes avec des thèmes différents (faune / flore /sites remarquables/ …). Ce sentier baptisé Sentier Madeleine (de St Nectaire) rappelle les prouesses de la Dame de Miremont lors des guerres de Religion.
Organisation d’une fête médiévale annuelle le 14Juillet avec tournoi de chevalerie / Fauconnerie / art du combat / musique d’époque / feux équestres / …
Les Croix de Chemin:
Les Fours Banaux : La structure du four auvergnat est assez simple : une forme souvent de cul-de-four pour le four lui-même, associée à une pièce, souvent carré, pour le confort des fourniers. Toutefois beaucoup de diversités :
- * sur la taille de l’édifice
- * le nombre de foyers
- * la nature du sol (terre ou pavé)
Chapelle La Bruyère :
Dés 1892 le Maire et le Curé de Chalvignac étudient le transfert du bourg sur le plateau de La Bruyère. Devant les délais et retards, le curé Breton décide seul de construire une chapelle sur le plateau. Ce sera fait en 1924. Mais le mouvement général ne suit pas et le bourg reste à sa place, devant les perspectives amenées par la future construction d’un barrage (L’Aigle) et le désenclavement routier du bourg. L’abbé tient bon et dira jusqu’en 1965, les messes dominicales, baptêmes et mariages à La Bruyère, mais les enterrements resteront au bourg.
Les Fours à Chaux :
Les premières traces de four dans la région remontent à 1580, mais l’utilisation remonte plus haut à l’époque Gallo-romaine.
L’exploitation a perduré jusqu’en 1920 et ces fours de Lissartou constitue un des rares témoins d’un patrimoine industriel disparu. Ici ce sont des veines de cipolin qui furent exploitées dans une vingtaine de fours pour la commune. Le principe est simple : concasser de la roche, faire cuire à haute température et récolter la poudre résiduelle (la chaux). Trois fours existent à Lissartou, deux fonctionnant au charbon et un au bois.
